Chronique album

David Bowie

Blackstar 2016

18 MOIS DE BATAILLE
Avec son disque composé et enregistré dans un état d'esprit que l'on imagine aisément assez particulier puisque l'artiste a bataillé pendant 18 mois contre un cancer qui le rangera définitivement dans une sphère inconnue avec d'autres "étoiles noires".
Ce matin et comme samedi, je pose "Blackstar" sur ma platine avec la pensée amère que cet artiste unique viens de nous quitter. Mais je me réjouis du vinyle qui restera comme Bowie, éternel et le streaming glissera sans âme comme certaines merdes de quelques grands médias.

BLACKSTAR LE VINYLE
Samedi, je marche dans un magasin "culturel" et aperçois en tête de gondole l'étoile noire prémonitoire.

Il s'agit d'une pochette avec une ouverture qui rend visible un vinyle gris anthracite et d'une étoile noire. Ça y est "Blackstar" est dans mes mains et monopolise mes pensées.
UNE MUSIQUE GLAM

La musique de David Bowie a toujours été très particulière et très ancrée dans les annales du rock comme une musique respectée unanimement, même en France où la presse n'a pas toujours été tendre avec le glam-rock, souvent considéré comme une pacotille fait de paillettes inutiles et de maquillages inutiles. Cet ultime opus est noir, très noir, d'un noir magnifique et le titre éponyme sonne déjà comme un classique avec un final décousu à la Robert Wyatt.

 

La voix de Bowie est toujours reconnaissable entre mille avec un petit timbre de douce complainte notamment sur "Lazarus" où le saxophone semble prendre le relais d'un chant qui nous touche profondément avec un "cluster" d'une guitare saturée qui ponctue brutalement la fin de la chanson.
Le sixième titre "Dollar Days" est désespéré et l'émotion est palpable.
Jon Pitre

No Plan
Ep sorti en 2017