Beauvaisien né en 1993, Louis J déverse un rap français aux sons très étudiés. Ce deuxième opus, « Genesis », est très bon, sobre, sucré, un peu lounge et
ça pique parfois bien les yeux comme « Soda » qui ouvre l’Ep qui contient 7 titres, tous réussis.
Le musicien, car il s'agit bien d'un musicien multi-instrumentiste, possède un talent indéniable, un beau talent. Lorsque l'on parle de hip-hop ou de rap, c'est un
peu comme dans la tradition de la chanson française avec Léo Ferré ou encore Georges Brassens, on évoque souvent et même très souvent que les textes. Mais voilà, tous ces artistes sont aussi des
compositeurs, sinon ils se seraient consacrés uniquement à une carrière littéraire.
Louis J fait partie de ces artistes avec une indéniable aisance de plume mais aussi et surtout une aisance musicale. On passe effectivement un très très bon moment à écouter l’instrumentation et les arrangements. Il s'agit d'un super bel écrin pour les textes du jeune rappeur.
Il faut souligner une version acoustique du titre « Cavalier seul » que Louis J a posté sur Facebook en avril. Profitez-en pour découvrir aussi ses talents de pianiste avec notamment la composition de Frédéric Chopin, Nocturne B.49.
Article de Jon Pitre
En 2016 sort un premier Ep baptisé
« Moog ».
Ce premier essai concluant, fait la part
belle à la musique avec deux instrumentaux absolument sublimes. Le titre de cet opus 4 titres, rend hommage au cultissime synthé analogique de la musique électronique des 70’s. Comme quoi
l’artiste affirme dès ses débuts son amour pour la musique.