La pochette s'exclame en couleurs. On est dans l'enfance. Celle de la naïveté mais celle aussi où l'on fait des taches. À l'instar de notre société actuelle qui se veut moderne et colorée mais assombrie par des faits de société pas toujours colorés.
Sur fond d'humour à la sauce aigre-douce et de petites histoires au titres évocateurs comme « Igor le chercheur d'or », « La complainte du croque-mort » où encore « Le commersang ». L’album respire une musique très inspirée et rythmée à quatre temps et à trois temps. Parfois guinguette, parfois Slave et parfois exotiques les sons acoustiques des instruments des Pinailleurs nous chantent « Vive La Vie ».
Ce qui est agréable avec cet album, c'est que les textes revendicatifs et l'écriture restent subtiles et ne nous plongent pas dans un mécontentement agressif que l'on peut retrouver parfois chez certains musiciens qui s’autoproclament festifs.
Ici, avant tout on célèbre la musique et la vie.
Jon Pitre